Phytothérapie/Naturopathie - L'importance du Totum biologique- Ecueils à éviter - thé vert et hépatotoxicité

La phytothérapie est précieuse pour aider la guérison cependant les transformations altèrent leurs vertus naturelles.

Les plantes sont utilisées en infusion, en décoction, dans des bains ou en cataplasme depuis l'aube des temps dans toutes les ethnies. On ne peut pas revenir sur l'efficacité des plantes pour aider à la guérison.

 Aujourd'hui les scientifiques expliquent les propriétés des plantes par les composants chimiques qui sont en quantités majoritaires par exemple, la science parle de plante à flavonoÏdes, le mot "flavonoide" vient du mot
 latin " flavus" qui veut dire jaune. 
Les plantes à flavonoides sont composés de plusieurs phénols (dérivés du benzène très antiseptique), comme l'aubépine, la prêle, l'oignon.
 Cependant une plante,prenons l'exemple de la prêle, elle n'est pas seulement composée de flavonoides, mais  aussi par, de nombreuses autres molécules chimiques qui se retrouvent  en plus petites quantités.
C'est la judicieuse combinaison (synergie) de toutes ses molécules associées aux flavonoîdes   qui fera que la plante sera de la prêle  et qu'elle soit reminéralisante.
Si on joue à séparer les principes actifs entre eux, on ne respecte plus l'autenticité de la formule primaire.

Pourquoi donc dépenser de l'energie à vouloir tenter de faire mieux que Mère Nature ? 
C'est humain et louable mais n'est-ce pas une perte de temps ? 

 Sous quelle forme les plantes devraient-elles être le plus souvent utilisées ?
 a) les plantes devraient être le plus souvent utilisées sous leurs formes naturelles et fraîches =
                                                                        Entières dîtes  "TOTUM".

     C'est la meilleure solution afin d'éviter empoisonement ou allergie.
     C'est aussi la plus la plus écologique et la plus  économique.
     Reste à savoir qu'un thé peu infusé est excitant grâce aux théines libérées, alors qu'un thé
     longuement infusé est  calmant  grâce  aux  tanins amers qui ont besoin d'un peu plus de
     temps pour sortiret se diffuser dans l'eau. 
     Pour le thym, il sera  aussi calmant au bout d'une infusion de 15 mn et excitant pris au bout
     de 4 ou 5  minutes.

      L'infusion des fleurs et des feuilles des plantes suffisent souvent pour libérer les principes actifs.
      Pour les racines, il  est necessaire  de les faire bouillir (décoction) pendant 10 à 20 mn,
     ( ex : aubier de tilleul ), voir même au préalable  les tremper plusieurs heures à froid.

b)  la deuxième forme est celle en poudre, là encore, la plante reste entière, c'est une formule
     pratique à condition de  s'assurer de sa qualité biologique et le respect du totum par le fabriquant.
     Elle est néanmoins plus onéreuse.
     Privilégier les plantes qui poussent sur le territoire français. Dans les sites où la nature est respectée,
     La  nature donne naissance à des   plantes médicinales  spécifiques contre les maladies sur
     les lieux   même  où les malades et les maladies existent.  
      Bien s'informer  de la provenance, car de nombreux laboratoires préfèrent s'approvisionner
    sur des marchés     étrangers à de très bas   prix. Les plantes sont stockées,
    malmenées par le transport et quasiement toujours  irradiées aux
      rayons gamma, pour être conservées plusieurs  années. 
 
Quels sont les écueils à éviter dans l'utilisation des plantes?
Il faudrait éviter l'utilisation : 
                -    symptômatique des plantes sans se soucier des véritables cause du problème et sans
                     corriger  l'hygiène de vie.
                -    l'utilisation des plantes en allant à l'encontre de la force vitale d'auto-guérison qui entraîne une
                     dérivation   des surcharges vers un émonctoire plus faible et risque d'entraîner une  maladie
                     plus profonde.

Il Faudrait choisir
               -     Choisir l'emonctoire  fort ( soit la porte d'évacuation des déchets) avant de choisir une plante.
               -      De ne pas séparer le principe actif de la plante sous son aspect originel.
               -     la qualité biologique, le lieu de provenance.

    Corinne Joubert 
       Naturopathe


A voir aussi ........

  Le Totum par la plante Médecinale par le Dr Bérengère Arnal-Schnebelen  Médecin gynécologue – Bordeaux

L’activité d’un végétal est communément rattachée à la présence du principe actif majoritaire qu’elle renferme. On ne tient pas assez compte de la notion fondamentale de Totum de la plante, qui représente la vraie Phytothérapie. Si une substance naturelle isolée du végétal, comme souvent en allopathie, n’est plus de la phytothérapie, un groupe de constituants d’origine végétale ayant subi plusieurs étapes d’extraction sélective et ou purification est toujours de la phytothérapie ! Mais alors, qu’en est-il des spécialités contenant des extraits spécifiques de feuilles de Ginkgo biloba ou l’extrait de fruit de Serenoa repens. . Il est nécessaire de tenir compte de la notion de complémentarité, de synergie voire de potentialisation entre les divers composants d’un végétal.

Ce n’est pas toujours le principe actif majoritaire qui est responsable de l’effet thérapeutique, ni le marqueur choisi, comme par ex : hypericine dans Hypericum perforatum, qui est photosensibilisante et anti-virale alors que ce sont les xanthones qui sont responsables de l’effet IMAO, antidépresseur (kielcorine).

C’est l’ensemble des principes actifs du végétal qui confère son activité thérapeutique au végétal.

Suite aux infos de TF1, j'ai fait quelques recherches sur le thé vert .........
 A lire quelques extraits d'articles sur le  THE VERT/HEPATOTOXICITE

Source Santé Canada

www.sc-hc.gc.ca　

Extrait de thé vert (Green Lite) : lien soupçonné avec une hépatotoxicité

Une femme de 42 ans auparavant en bonne santé a été hospitalisée pour l'investigation d'inconfort à l'estomac et d'un ictère. Au moment de l'admission, les résultats des tests de fonction hépatique de la patiente étaient anormaux, son ratio international normalisé (RIN) était de 5 (normale de 1), ses concentrations d'ammoniaque étaient élevées et la tomodensitométrie a donné des résultats normaux. Les tests de dépistage de l'hépatite B et C ont donné des résultats négatifs. L'état de la patiente s'est détérioré: elle est devenue confuse, encéphalopathique et 9 jours après l'admission, elle était devenue comateuse. Quatorze jours après l'admission, les résultats de laboratoire anormaux suivants ont été déclarés: bilirubine directe, 234 µmol/L (normale de < 4); bilirubine totale, 423 µmol/L (normale de < 16); alanine aminotransférase, 432 UI (normale de 1-20); aspartate aminotransférase, 217 UI (normale de 10-42); RIN, 3,4. On a décrit une «hépatite toxique» comme résultat de la biopsie du foie. On a procédé à une transplantation de foie 17 jours après admission. Pendant environ 6 mois avant son admission, la patiente prenait 6 capsules de Green Lite Polyphenon par jour. Ce produit contient un extrait décaféiné de thé vert qui procure 100 mg de catéchines par capsule. Le produit a été utilisé comme agent amaigrissant et la vente n'est pas autorisée au Canada. Le déclarant a indiqué qu'un vaporisateur contre les puces, non identifié, a été utilisé à la maison de la patiente et le seul médicament concomitant était le Depo-Provera, 150 mg en injection aux 3 mois, au cours des quelques années précédentes.

Les extraits hydroalcooliques de thé vert ont été associés à l'hépatotoxicité chez l'humain.

　
b) Source l’express octobre 2009
Les compléments alimentaires à base d'extraits de thé vert pourraient provoquer des atteintes au foie. Quatre cas ont été recensés chez des femmes consommant un produit pour mincir, Ménophytea ventre plat. Les autorités sanitaires ont -fort discrètement- placé ces gélules sous étroite surveillance.
L'extrait de thé vert, présent dans nombre de compléments alimentaires anti-âge ou amaigrissants, peut-il se révéler dangereux pour la santé? Selon nos informations, les autorités sanitaires ont placé ce composant sous étroite surveillance après la survenue d'une hépatite cytolytique (destruction de cellules du foie) chez une consommatrice de Ménophytea ventre plat, un produit lancé en 2006 à grand renfort de publicité et utilisé par de nombreuses femmes ménopausées.
Ménophytea ventre plat, présenté sur le site de Phytea.
Le cas, signalé le 3 février par le centre régional de pharmacovigilance de Toulouse, concerne une femme de 60 ans qui prenait à la fois ces comprimés à base de thé vert et une tisane pour mincir, B-Slim, composée d'une plante chinoise. Les symptômes ont disparu après l'arrêt des deux produits, suggérant un lien de cause à effet. L'enquête s'est rapidement orientée vers Ménophytea ventre plat, car trois cas similaires avaient déjà été recensés avec ce produit. L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) se veut rassurante, soulignant que toutes les personnes atteintes ont connu une "évolution favorable". A ce stade, il reste difficile d'incriminer avec certitude le complément alimentaire. "Dans toutes ces notifications d'effets indésirables, l'imputabilité est toujours difficile à établir, compte tenu de l'interférence avec d'autres facteurs, pathologies sous-jacentes, prise concomitante d'autres substances ou médicaments", affirme Marie Favrot, directrice de l'évaluation des risques nutritionnels et sanitaires à l'Afssa.
Le fabricant Phytea sceptique
Le thé vert ne présente aucun danger tant qu'il est consommé de façon traditionnelle, c'est à dire en infusion. Mais les experts se demandent s'il ne devient pas toxique quand ses constituants sont extraits par d'autres procédés. Ainsi, un médicament de phytothérapie préparé à partir d'un extrait hydro-alcoolique de feuilles de thé vert, Exolise (laboratoires Arkopharma), a été retiré du marché en 2003 sur décision de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Neuf cas d'atteinte hépatique avaient été recensés en France et quatre autres en Espagne chez des patients prenant de l'Exolise en accompagnement d'un régime amaigrissant. L'année suivante, un nouvel accident était signalé en Belgique. Une femme de 61 ans présentait des troubles hépatiques après avoir consommé pendant trois semaines un complément alimentaire contenant du thé vert, vendu sous forme de poudre soluble. Cette fois, la technique utilisée pour extraire les principes actifs de la plante était à base d'eau, et non d'alcool.
En dépit de ces précédents, le fabricant Phytea juge "très improbable" que son produit, Ménophytea ventre plat, soit responsable des atteintes hépatiques signalés chez 4 consommatrices. "Si ce complément alimentaire présentait de tels effets indésirables, nous aurions recensé plus de cas car nous avons dépassé les 6 millions de boîtes vendues en quatre ans", argumente Laurent Mallet, président de la société de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Selon le dirigeant, la consommation journalière du complément alimentaire apporte la même quantité de catéchines (le composant suspecté) que trois tasses de thé standard. Soit une concentration dix fois inférieure à celle d'Exolise, le médicament interdit.
Les autorités sanitaires devront trancher, et vite, entre deux hypothèses. Soit les problèmes de santé des amateurs de pilules au thé vert relèvent d'une simple coïncidence. Soit il s'agit d'effets secondaires réels, rares mais potentiellement graves, qu'il faut trouver moyen de prévenir.

Comments

[Edith]

Merci pour toutes ces informations ! Je consomme également des compléments alimentaires à base de plantes (le thé vert en fait partie) et suis particulièrement sensible à xes infos.
Continuez dans ce sens,
Edith.

[biogienique - ytisse]

Un Grand Merci Edith,
La tâche est difficile tant les infos de toute part innondent....
Surtout en faisant appel au bon sens, je continuerai !
Belle journée à vous